
Quebec City. St. John’s. Sherbrooke. York. Halifax. Africville.
What do these cities and towns have in common?
All of these cities are Canadian cities that were established during Canada’s growth, some as early as the beginning of the 17th century. One of them, however, is no longer in existence. If you guessed Africville, you’re right.
What was Africville, and why does it matter to Canadians?

Africville was a community of former slaves (Black Loyalists) who settled near the Bedford Basin in Halifax after the War of 1812, when some 2000 American slaves sailed to Nova Scotia on naval and chartered ships. Though they were not the first settlers of the area, they integrated with the indigenous peoples and escaped slaves to create a close-knit community known at the time as the Campbell Road Settlement. The name “Africville” was only used from the 1900s onwards, and that the name referred to all of the people of colour who lived in the area, rather than only the Black residents.
Though the community had been established for quite some time and was self-sufficient, it was consistently mistreated by the city of Halifax. Because of racism, many residents in the area were living in poverty (though many were working as domestic servants or seamen), and the city did not provide proper roads, health services or electricity. The city had also placed its least desirable buildings and sites around Africville—including the city’s garbage dump. Despite this, the community ensured that life went on as normal as possible. The Seaview African United Baptist Church was the hub of social activity in Africville; weddings, funerals, Sunday picnics in the summer, and youth organizations would all gather there. Other black communities in Halifax would often choose Africville as their preferred place to get together.

In the 1960s, the expanding City of Halifax wanted to move Africville residents to city housing as the area had been recently designated a slum (despite the government’s own role in making it so). Through a series of deliberations and resolutions (without consulting Africville’s residents, some of whom owned property), the City decided in 1964 that Africville was to be demolished and its residents moved to housing provided by the city. Relocation took place between 1964 and 1967, with the city using its dump trucks to transport Africville residents to their new homes—an image that many residents never forgot as it solidified the way they were seen in Halifax. The last house was demolished in 1970.
Today, Seaview Park, and a part of the McKay bridge are present in the Africville area today; it was declared a National Historic Site in 2002. The city of Halifax issued the Africville Apology in February 2010 (at a ceremony held at the Gottingen Street YMCA) to those who were evicted from the area.
Africville matters to Canadians because it is a part of Canada’s story. Though Africville may no longer be a community of houses, a school and a church, it has been the priority of Africville’s descendants to keep its memory in the communities of all Canadians.
Québec, Saint-Jean (T.-N.), Sherbrooke, York, Halifax, Africville.
Qu’est-ce que ces villes ont en commun ?
Toutes ces villes sont des villes canadiennes qui ont été établies au cours de l’histoire du Canada, certaines remontant même au début du 17e siècle. L’une d’elles, cependant, n’existe plus. Si vous avez deviné Africville, vous avez raison.
Où Africville était-elle située et pourquoi est-elle importante aux yeux des Canadiens?
Africville était une communauté d’anciens esclaves (loyalistes noirs) qui s’était installée près du bassin de Bedford, à Halifax, après la guerre de 1812, alors que 2 000 esclaves américains ont mis le cap vers la Nouvelle-Écosse sur des navires militaires et affrétés. Bien qu’ils ne fussent pas les premiers colons de la région, ils se sont intégrés aux peuples autochtones et aux esclaves en fuite en vue de créer une communauté très unie, connue à l’époque sous le nom de «Campbell Road Settlement». Le nom « Africville » a été utilisé à partir des années 1900, ce nom faisant référence à tous les gens de couleur qui vivaient dans la région, plutôt qu’à seulement les résidents de race noire.
Même si cette communauté avait été établie il y a fort longtemps et était auto-suffisante, elle a été constamment maltraitée par les autorités municipales de Halifax. En raison du racisme, de nombreux habitants de la région vivaient dans la pauvreté (bien que beaucoup travaillaient comme domestiques ou marins), et la Ville ne leur donnait pas accès à des routes convenables, à des services de santé ou à l’électricité. La Ville a également aménagé ses bâtiments et sites indésirables autour d’Africville – y compris son dépotoir municipal. Malgré tout, la communauté s’est assurée que les gens puissent vivre une vie aussi normale que possible. L’église baptiste unie africaine de Seaview était la plaque tournante de l’activité sociale à Africville, où s’entremêlaient mariages, obsèques, pique-niques du dimanche pendant l’été et rassemblements d’organismes jeunesse. D’autres communautés noires de Halifax optaient souvent pour Africville à titre d’endroit de prédilection pour se réunir.
Dans les années 60, les autorités municipales de Halifax ont voulu déplacer les résidents d’Africville vers des logements municipaux étant donné que le secteur avait récemment été désigné comme un quartier défavorisé (bien qu’elles aient joué un rôle important dans cette désignation). Après de nombreuses délibérations et résolutions (sans consulter les habitants d’Africville, dont certains propriétaires), la Ville a décidé en 1964 qu’Africville devait être démolie et ses résidents déplacés vers des logements fournis par la Ville. La relocalisation a eu lieu entre 1964 et 1967, la Ville utilisant ses camions à benne pour transporter les résidents d’Africville à leurs nouveaux logements – une image que bon nombre de ceux-ci n’ont jamais oubliée, car elle a consolidé la façon dont ils étaient perçus à Halifax. La dernière maison a été démolie en 1970.
Aujourd’hui, le parc Seaview et une partie du pont McKay sont érigés sur le territoire qu’occupait jadis Africville. Cet endroit a été déclaré site historique national en 2002. La ville de Halifax s’est excusée auprès des personnes qui ont été évincées d’Africville en février 2010 (lors d’une cérémonie qui s’est tenue au YMCA de la rue Gottingen).
Africville est importante aux yeux des Canadiens parce qu’elle constitue une partie de l’histoire du Canada. Bien Africville ne soit plus une communauté concrète dotée de maisons, d’une école et d’une église, il est essentiel que les descendants de ses habitants fassent en sorte qu’elle demeure dans la mémoire dans toutes les communautés canadiennes.